• Les mises à jour de ce blog sont inexistantes se font attendre, alors vous râlez, mais ça n’y changera rien  et vous avez bien raison !

    Pour être totalement réaliste honnête avec vous, c’est complètement un peu le bordel compliqué en ce moment au Piment Vert. Il y a un boulot de dingue, et il a bien fallu s’y mettre de façon optimale pour que vous puissiez espérer au péril de notre santé mentale et de notre vie un minimum de denrées vertes et bio dans vos assiettes ces prochaines semaines…


    Sont désormais plantés au champ (en plus des trucs du mois dernier) :

    * Tomates, tomates, tomates, tomates…de toutes les formes, les couleurs, les saveurs…

    * Aubergines

    * Poivrons, piments

    * Haricots

    * Pommes de terre

     

    Il a fallu cogiter un max, et perdre un temps incroyable avant de trouver une solution provisoire d’irrigation et arrosage. Le plan initial est malheureusement en stand-by. Pour éviter de vous saouler de trop avec nos malheurs résumer : pas d’autorisation de construction d’un bâtiment actuellement (vive l’administration française, et vive le périmètre protégé de l’église !) donc, pas de possibilité d'installation électrique, sur laquelle vient normalement se brancher la pompe qui fournit  ensuite les tuyaux avec l’eau de la rivière…bref !

    Là c’est une version résumée pour par vous épuisez de trop…mais en vrai on envisage un commando très spécial d’attaque à coup de navet bien placé on est crevé par tout ça, et on perd du temps et de l’énergie assez bêtement.

    Après deux semaines d’arrosage manuel, c'est-à-dire, on prend ces foutus des arrosoirs verts en plastoc on les remplit avec la flotte de la marre (désormais à sec) et on peste contre le monde entier et en particuliers les astres et le bon dieu ciel (qui vraiment ne fait aucun effort !), nous avons finalement abandonné l’idée d’une irrigation écologique (provisoirement hein ? faut pas déconner !) et nous complétons (mais de façon hyper raisonnée) par l’eau de la ville, en attendant les orages qui normalement arrivent bientôt…

    Parallèlement, notre intrusion dans cette jolie prairie vieille de moult années continue d’agacer fortement taupins, doryphores, noctuelles, courtilières…qui de dépit se régalent de nos plantations. Les protections mécaniques on quand même bien protégé vos futurs repas et c’est avec fierté que nous avons dégusté nos premiers épinards, dont la feuille est incroyablement tendre, et verte, et douce au palais et blablabla…


    Et c’est avec soulagement parce que la banque nous attend au tournant un bonheur sincère que nous pouvons enfin vendre nos premières récoltes.

     

    Donc, cette semaine au Piment Vert :

    * Navets primeurs => 3€ le kg

    * Epinards => 5€ le kg

    * Pois gourmands => 7€ le kg

    * Petits pois => 6€ le kg

    * Radis roses ou jaunes => 1.50 la botte

     

     La découverte de la semaine au Piment Vert :

    LE RADIS JAUNE


    radis.jpg

    Au goût prononcé, à déguster avec une bonne tartine de pain frais au beurre salé !

    Pour toute commande de 10€, la botte vous est offerte !

     

    Pour le moment, la vente se fait uniquement sur commande (via le mail pimentvert.ced@gmail.com ou par téléphone (HR) 02.36.33.02.15). On vous prépare ça et vous venez le chercher sur place à un moment qui vous convient. Il est également possible de venir faire sa cueillette en direct en prenant RDV avec votre maraîcher qui vous fera visiter le champ et en profitera pour répondre à vos questions et faire un brin de causette.

     

    Et pour terminer dans la bonne humeur et le sourire, la citation délirante (piquée à Woody Allen) de la semaine :

     

    « Qu’y a-t-il de plus beau qu’un arbre au printemps, à part peut-être un cerf chantant Stranger in the night au clair de lune avec des guêtres ? »

     

    Et bien messieurs, mesdames, je vous le demande !



     


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  • Ma grand-mère disait « Mange ou c’est le loup qui te mangera ! ». Elle disait aussi « En Avril, ne te découvre pas d’un fil ». Je sais, je sais, votre grand-mère aussi le disait…elles z n’avaient pas tort hein cela dit nos mères-grand? Car ce mois d’Avril 2010, même s’il nous offre de belles journées ensoleillées, nous impose aussi un vent du nord glacé à vous congeler direct une coulée de lave en fusion (Si, si ! Au moins ça !).

    Et donc, comme à son habitude à juste titre, votre maraîcher râle, parce que…c’est pas que le vent le décoiffe (son cheveu étant plutôt blanc coupé court) mais c’est surtout qu’il fait s’envoler son chapeau de paille (celui pour la sieste mexicaine outil professionnel indispensable à la sauvegarde du ciboulo de tout maraîcher qui se respecte). Et de surcroît, ce sacré vent assèche trop rapidement la terre, ce qui complique bien la vie de notre maraîcher qui n’a toujours ni système de pompage, ni tuyauterie d’irrigation sur le champ…précisons pour faire bien pitié au lecteur le fun :  

    Sur le champ, il n’y a aucun point d’eau alentour accessible simplement en tendant le bras et l’arrosoir…

    « Alors comment donc fait-il le maraîcher ??? » Me demandez-vous par pure politesse pétris d’inquiétude. « Et ben il improvise ! » Que je vous réponds poliment au désespoir.

    Voici la technique :


     1. On prie chaque soir devant le guignol dieu de la météo des agriculteurs j’ai nommé –BIIIP- (c’est un gars avec des petites lunettes, et des anglaises brunes qui rend hystériques la majorité des ménagères de moins de 50 ans –ouais, ouais, j’ai moins de 50 ans…- mais je peux pas le citer, y a le contrôle de la censure virtuelle qui m’a foutu mon blog sur écoute à cause que j’ai passé un coup de fil à Rachida Carla euh…je m’égare, excuse mes bavasseries cher lecteur !). 


    2. On prend notre flacon de gel douche TaHiti (pas de pub sur ce blog SVP/merci...rhoo zut !) et on tape avec sur nos têtes et les troncs des arbres mais…toujours rien, pas une goutte de pluie…


    3. Alors ben, votre maraîcher remplit des jerricanes de 20 litres de l’eau de pluie récupérée de notre gouttière à la maison, il charge le tout dans le camion, et hop ! Au champ, dans les arrosoirs et il désaltère vos futurs repas, l’horreur pour ses biceps trop facile pour un gars fortiche comme lui!


    Il paraît que c’est le démarrage le plus difficile en maraîchage, il paraît aussi qu’il faut être capable d’adaptation à sa terre et flexible comme le roseau pour tenir le cap…et ben t’as qu’à croire c’est la merde quelle jolie formule !

    Et une autre aussi que j’adore (mais pas de ma grand-mère celle-là, plutôt d’un érudit) et qui dit : Marcher vraiment, c’est aller au rythme de la fleur qui s’ouvre. C’est beau hein ?

    Bon okay, okay vous attendez des nouvelles de vos légumes, je comprends…et j’y viens !

     

    Qui y a-t-il de nouveau au champ ce mois-ci ??

    Réponse : des altises !!!

    SO WHAT ????

    Traduction : des t’ites bestioles noires, très gourmandes de crucifères qui grignotent leurs jeunes feuilles y font des jolis trous, qui fanent le truc, et détruisent la récolte ce qui fait (comme à son habitude à juste titre bien sûr) râler votre maraîcher.

    « Alors comment donc fait-il le maraîcher ??? » Me demandez-vous par pure politesse pétris d’inquiétude. « Et ben il improvise ! » Que je vous réponds poliment au désespoir.

    Bon, plus justement, il s’inspire des techniques de nos anciens que les gars du bio reprennent aujourd’hui (parce que en vrai, les gars du bio, bien qu’ils puissent vous sembler totalement un peu dingos sont finalement des types ordinaires qui réfléchissent comme ils peuvent très « sagement » et dans le respect de leur terre).

    Donc, votre maraîcher débutant, la semaine dernière, constatant avec agacement fatalisme l’invasion d’altises sur ses jeunes crucifères, se prend la tête courre chez Xavier (un genre de maraîcher un peu confirmé, un peu la référence quoi, et surtout très solidaire) demander A l’aide !! en dépannage des filets de protection pour ses semis directement mis en terre. Le truc ressemble aux rideaux de nos mères des 80’s, des voilages tissés fin, que l’on dépose sur les jeunes pousses pour les protéger de l’envahisseur. Ça s’appelle la protection mécanique. Les altises se posent dessus et ne s’attaquent donc plus aux feuilles tendres de vos radis et navets !

    Mais pourquoi pas d’insecticide en bombe ?

    Et ! Oh lecteur ! T’as pas lu en haut à droite ?? C’est sans OGM ni pesticide au Piment Vert !!

    Donc je t’en supplie lecteur, ne jette plus jamais tes vieux rideaux ringards de voilage des 80’s  jaunis par le temps qui passe et le soleil ; fais plutôt un don au Piment Vert, quelqu’un ici te remerciera !

     

    Ainsi donc, les planches s’alignent relativement sereinement au champ, d’autant que Patrick est venu filer un coup de main herse rotative afin d’égaliser le terrain en surface et retourner la terre (ça fait un peu comme un massage thaïlandais, ça la « destresse » la terre, je crois, enfin c’est une image pour les lecteurs tombés ici par hasard novices…pour les autres tombés également ici par hasard plus confirmés, passer directement à la conclusion !). A ce stade du récit, il est essentiel d’appliquer une minute de silence à la mémoire du cerisier sauvagement assassiné malencontreusement passé sous les roues du tracteur…l’un des deux aura traversé le champ sans regarder…la faute à l’agent de circulation Ced le maraîcher  Patrick  pas de chance !

     

    Ayé pour les nouvelles du champ ! Passons maintenant à la véranda pépinière !

    Il y a eu beaucoup de boulot le soir à la chandelle devant La Nouvelle Star, puisque nous avons, de nos petites mimines, repiqué plus de 2000 plants !

    Inutile de vous préciser que la véranda n’y suffisait plus. Ced le maraîcher, las de mes gémissements hurlements supplications (c'est-à-dire que, en plus de la place prise par les godets alignés, l’odeur de purin d’orties en permanence dans les narines au sein de ma propre maison devenait méga contrariante) s’est résigné à transférer les plants dans notre cabanon de jardin, réaménagé pour l’occasion en pépinière. C’est donc là, que nos petits plants grandissent tranquillement dans la chaleur et l’humidité, je n’ai d’ailleurs pas pu résister à la tentation de photographier nos plants sous tous les plans, en voici les meilleurs portraits :

    plants 011          plants-005.jpg   

    plants-008.jpg                    plants-002.jpg


    Nos plants sont élevés au soleil, à l’eau et au purin d’orties uniquement. Les graines et le terreau sont biologiques ou autorisés en agriculture biologique.

    Une partie est destinée à la production du PV, l’autre sera vendue à toi qui à la main verte (ou rêve de l’avoir) très prochainement (modalités à venir dans le prochain billet).

     

    Dans les news importantes, à noter dans vos agendas le report d’un mois de l’ouverture de l’exploitation pour l’achat de vos légumes en vente directe au champ, à priori et si la nature est avec nous :

    Le Vendredi 4 Juin de 16h à 20h.


    Démarrage de l’abonnement au panier début septembre, mais possibilité de commander ponctuellement votre panier selon la production dès le début de l’été (tarifs et modalités prochainement en ligne également (bordel zut j’vais en avoir du taf de l’écriture sur ce foutu blog dans les semaines à venir!).

     

    Voili-voiloù, on termine par les remerciements du mois (et y en a plein !) :

    Patrick pour avoir écrasé le cerisier (MDR-PTDR-LOL) et remorqué SuperMario ; Jéjé et son super 4X4 pour le sauvetage du camion embourbé à 20h un mercredi soir pluvieux au champ ; JP pour avoir su traduire une notice japonaise incompréhensible et avoir monté le truc en moins de 10 heures, il en aura fallut de la logique! ; Doudou qui a passé un a-m entier de vacances à bosser au champ plutôt que de s’éclater sur la Wii ; Sylvie pour sa paire de rideaux voilage même pas jauni par les années qui passent (c’est p’t’être parce qu’ils sont quasi neufs, nan ?) ; Louloute pour avoir « fé kk dans le ja’din de papa » (engrais méga naturel et gratis !) ; Loulou pour nous offrir une étude très sérieuse de l’écosystème du PV ; Damien pour ses tuyaux sur…les tuyaux ; nos z’amis (et même ceux qui vivent à l'autre bout de la France!), qui y croient autant que nous et nous soutiennent un max…vous êtes de vrais dingues, on adore ! ; et puis bien évidemment vous tous fidèles et nombreux lecteurs (vous avez été près de 130 à passer nous voir ces 15 derniers jours sur le blog, ce qui flatte à mort mon ego de rédactrice en chef nous a fait très plaisir)…

    …de quoi j’ai oublié quelqu’un ???!!!

    Rhooooooo mais voui !!!

    Merci aussi à toutes les grand-mères et leurs jolies petites phrases toutes faites qui traînent encore et toujours dans nos têtes!

    Et pour finir, le dicton du soir :

    A Saint-Jules, les sansonnets tiennent ménages dans les clochers.

     

    Et ben ça…

    …c’est dit !

     

     


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  • Le mois de Mars se termine, et avec lui, ses giboulées (Oh la gadoue !), ses arcs-en-ciel (Oh la belle vert !), ses déguisements (Oh un épouvantail !)…la liste est longue, je vous laisse encourager votre imagination et terminer l’inventaire quand vous n’aurez rien de plus intelligent à faire un peu plus tard…

    En ce début de printemps, les énergies s’agitent au Piment Vert !

    Dix jours de soleil et de douces températures nous ont permis de semer oignons, carottes, pois, fèves, navets et rumex patienta (un truc génial contre le rhume…mais naaaan j’décooonne !! Contre le rhume on prend Citro+ 25 gouttes 3 fois par jour ! Rumex patienta est un genre de épinard/oseille…vous y goûterez en temps voulu, patience !).

    Nous avons planté en trimant comme des bêtes avec beaucoup de peine (car notre terrain, en prairie depuis plus de 10 ans fourmille d’orties et autres herbes rudes et coriaces, arrivées bien avant nous, et donc décidées à nous en faire baver des lombaires, avant de céder un petit bout de leur place…) topinambours, framboisiers, cassissiers, pêchers et cerisier (donnés gracieusement par nos parents et amis…profitons donc de cette fenêtre virtuelle pour renouveler un : MERCI mais en majuscules d’imprimerie cette fois-ci)

    Pour finir sur les nouvelles du front du champ, les navets ayant déjà bien levé, la tâche fastidieuse et ingrate de l’éclaircissage nous attend (pour les idiots plus novices d’entre nous, il s’agit en fait d’ « éclaircir » les rangs, c'est-à-dire d’arracher le surplus, afin d’aider nos petits navets à mieux respirer et ainsi grandir, devenir bien costauds et au final délicats pour vos papilles. Mais pourquoi ne pas avoir mis moins de graines me direz-vous ? Et bien…mais qu’est-ce que ça peut bien vous f……d’une part nous n’avons pas encore investi dans l’achat d’un semoir, et d’autre part, c’est la loi de la jungle nature, le maraîcher doit transpirer comme un dingue travailler dur pour obtenir le must du navet !).


    Du côté de la pépinière (semis en caissettes) actuellement installée sous notre véranda (en attendant le remontage et bâchage de la serre…le jour où les journées finalement feront 72 heures…ouais je sais…) les petites graines ont également bien apprécié le soleil. Ainsi, lèvent paisiblement, et sous la surveillance ronronnante de notre feignasse chatte Lulu : choux divers et variés, radis serpent, poireaux, tout plein de tomates au nom zarbi, et moult variétés de piments, poivrons, et aubergines.


    Certains pourraient croire que la pluie de ces derniers jours nous a sauvés de notre hyperactivité de gratouillage de terre et cogitations intempestives…Mais que dalle pas du tout !! Car c’était sans compter sur le travail de repiquage des plants de tomates en godets…Bon, le travail se fait doucement, il faut trouver la technique et se faire un peu les dix doigts de la main…d’autant qu’il nous manque de l’espace de stockage…la véranda pépinière doit compter désormais avec 300 plants supplémentaires en godets de tomates (Carotina, Marmande, Rose de berne, Ananas, Andine cornue, St Pierre) il va falloir pousser les murs voire les baies vitrées !

    Certains plants seront disponibles d’ici quelques semaines, avis donc aux jardiniers !!

     

    Voili-voiloù pour les news du PV, rédigées avec grand sérieux, par votre rédactrice en chef de ce blog. Si toutefois (mais j’en doute carrément) il vous fallait quelques précisions plus techniques et professionnelles, n’hésitez pas à consulter Mr le maraîcher dans la boîte mail, ou dans les commentaires (je transmettrai et ferai la dactylo) ou directement au champ (bon, là ce sera plus simple pour lui, car s’il n’aime pas le clavier, au moins, il s’éclate en plein air !).

     

    Si vous arrivez jusqu’à cette ligne, c’est que vous avez été très courageux sérieux lecteur, et que vous êtes sans aucun doute, une personne biiiiiiiiiip (à toi de choisir lecteur la qualité qui t'emballe le mieux).

     

    Alors nous vous souhaitons, Bon vent de printemps, et à très bientôt !


    nb: Cette nuit, on change d'heure (ben ouais, c'est pour justifier mon titre quoi!)


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